Les tensions entre les États-Unis et l’Union européenne prennent une nouvelle ampleur. Le jeudi 13 mars 2025, Donald Trump a menacé d’imposer des tarifs de 200 % sur des produits européens tels que le vin et le champagne. Cette menace vient en réponse à la décision de l’Union Européenne d’appliquer des taxes sur des produits américains en réponse aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium. De quoi permettre à la Chine de tirer réellement son épingle du jeu ?
L’Europe dans un désarroi total
Une guerre économique sans fin, provoquée par les mesures protectionnistes initiées par Donald Trump, qui pourrait, au final, avoir des conséquences néfastes pour les deux économies. Ces taxes ont de grandes chances d’augmenter les coûts pour les consommateurs et de perturber les chaînes d’approvisionnement européennes ; de quoi inquiéter Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE).
Cette situation doit être un « signal d’alarme » pour l’Europe, estime Christine Lagarde. Cette guerre commerciale pourrait « significativement impacter la croissance mondiale et les prix, notamment aux États-Unis ». Cependant, la Banque Centrale Européenne y voit également une opportunité pour l’Europe de renforcer son unité et d’accroître ses investissements dans des secteurs clés comme la défense et les infrastructures.
La Chine populaire rigole et profite
Dans ce contexte de tensions accrues entre les États-Unis et l’Union européenne, la Chine pourrait en tirer profit. Kaja Kallas, responsable de la politique étrangère de l’Union Européenne, a déclaré : « Qui est en train de rire sur le côté ou de regarder sur le côté, c’est la Chine ». Selon elle, la Chine « bénéficie vraiment du fait que les États-Unis aient lancé une guerre commerciale avec l’Europe. Elle reste tout de même déterminée , car << Nous gardons la tête froide et, bien sûr, nous sommes prêts à agir et à défendre nos intérêts si nécessaire.>>
Une guerre commerciale qui a entraîné un décrochage des actions américaines et un risque de récession aux États-Unis. À terme, cela pourrait porter jusqu’à un ralentissement de la croissance économique mondiale. Ce qui pourrait mettre l’avenir de l’économie en péril.